De la fiction à la réalité : ​

Comment Stranger Things a remis la flottaison sur le devant de la scène ?​

Si vous avez regardé Stranger Things, impossible d’oublier cette image : Eleven, flottant dans une cuve d’eau sombre, casque sur la tête, coupée du monde.

Ces scènes ne sortent pas de nulle part : elles s’inspirent directement d’une invention bien réelle, née dans les années 1950, à mi-chemin entre la science et la quête de conscience.

L’origine réelle des cabines de flottaison

Le concept vient du neuroscientifique américain John C. Lilly, un esprit aussi brillant qu’audacieux.

Dans les années 50, il construit le premier isolation tank : un caisson d’eau salée chauffée à la température du corps, totalement obscur et silencieux. Son objectif ? Observer ce qui se passe dans le cerveau quand tous les repères sensoriels disparaissent.

Contrairement à ce qu’on craignait à l’époque, l’esprit ne “s’éteint” pas : il se calme.

Certain·es parlent d’état méditatif profond, d’autres d’un sentiment d’expansion, de clarté.
C’est cette idée qui traverse la série : dans le silence absolu, un autre monde s’ouvre — que l’on choisisse de l’appeler « le monde à l’envers » ou simplement « à l’intérieur ».

Quand la fiction ravive la curiosité

Les frères Duffer, créateurs de Stranger Things, ont souvent reconnu s’être inspirés de l’imaginaire scientifique des années 50 : expériences sur la conscience, laboratoires secrets, tests sensoriels.

En remettant ces cuves à l’écran, ils ont aussi remis la flottaison dans la culture populaire. Mais à la différence d’Eleven, la flottaison d’aujourd’hui n’a rien d’effrayant.

Chez Meïsō, elle se vit comme une plongée douce vers soi, dans des cabines faites main, sécurisées, silencieuses, baignées d’eau saturée en sel d’Epsom. Pas de laboratoire, pas d’expérimentations : juste un espace pour déconnecter, récupérer, respirer.

Le vrai “monde à l’envers” est intérieur

En flottaison, le monde extérieur s’efface : plus de bruit, plus de repères, seulement une lumière douce — ou l’obscurité totale, selon votre envie. Nos cabines reprennent le principe originel imaginé par John Lilly : une expérience individuelle, sans distractions, où l’on laisse le monde extérieur au seuil pour retrouver ce qui veille en soi.

Le corps cesse de lutter, le mental ralentit, et quelque chose se réorganise en profondeur. On peut ressentir un apaisement physique immédiat, une meilleure récupération, un sommeil plus profond… ou simplement une paix que l’on n’avait pas touchée depuis longtemps. Rien de fantastique ici : c’est une réalité physiologique et psychique, largement observée dans les études sur le stress et le système nerveux.

De la fiction à la réalité, la boucle est bouclée. Stranger Things a remis ces expériences sensorielles dans l’imaginaire collectif, et Meïsō en propose depuis dix ans la version humaine et bien réelle.

 

Pour aller encore plus loin, nous avons créé nos propres programmes sonores, conçus en interne pour accompagner une partie de la séance de flottaison. Plus d’une quinzaine sont disponibles dans nos centres — certains accessibles uniquement aux abonné·es — afin de s’adapter à l’envie, au besoin ou à l’énergie du moment.

Et dès la fin novembre, un nouveau programme viendra enrichir cette collection : “Voyage Intérieur – explorez l’envers de vous-même.” Un programme pensé comme une traversée douce entre votre monde extérieur et celui que vous portez en vous, pour prolonger cette exploration sensible au cœur de la flottaison. Demandez le à votre Maître Flotteur lors de votre venue !

Et si, vous aussi, vous traversiez votre monde intérieur — pour rencontrer enfin ce qui sommeille en vous ?

(Sources : John C. Lilly – “The Deep Self”, 1977 ; Floatworks Journal ; TrueRest ; publications de l’Université de Karlstad sur la flottaison et le stress, 2018-2020.)

Photo Meiso_rond

Léa Berteau

Initialement Cheffe de projets en agences créatives, j’avais une vie à mille à l’heure, mais j’ai vite compris que ce qui avait du sens pour moi, c’était d’aider les gens à se reconnecter : aux autres, à eux-mêmes et à leur potentiel. 

Depuis janvier 2023, je travaille chez Meïsō en tant que Maître Identité & Communication, tout en gérant les Partenariats et les Événements des centres. 

J’ai trouvé mon équilibre en apportant mon expertise dans un lieu dédié à l’introspection et à la transformation personnelle, un lieu qui propose des expériences qui touchent, révèlent et reconnectent.

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