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ALEXANDRIA

LA GRANDE BIBLIŌTHÈQUE
MEÏSIENNE

“ LA LECTURE BRISE LES CHAÎNES DU TEMPS, UNE PREUVE QUE LES HUMAINS PEUVENT FAIRE DE LA MAGIE ” CARL SAGAN

ALEXANDRIA - IX

Les psychédéliques sont de retour, mais, cette fois, dans les laboratoires, les hôpitaux, et pour leurs indications thérapeutiques. Finis les abus des sixties, place à la médecine. Dans le monde entier, des scientifiques étudient l’action des substances hallucinogènes sur certaines pathologies résistant aux traitements : dépressions chroniques, dépendance à l’alcool et aux drogues, stress posttraumatique ou TOC.
En France, ces substances sont assimilées à des drogues. Kétamine, LSD, MDMA (ecstasy), champignons à psilocybine, ayahuasca, ibogaïne n’induisent pourtant pas de dépendance et peuvent être utilisés comme des médicaments, les plus puissants qui soient. De même que la chimiothérapie dans le cas du cancer ou la morphine (contre la douleur), ils nécessitent d’être administrés prudemment par des gens correctement formés.
Ce livre rassemble avec rigueur toute l’information scientifique des quinze dernières années. Le Dr Olivier Chambon montre le rôle et le mode d’action des psychédéliques, dans un cadre thérapeutique très précis. Il décrit ce que sont les états modifiés de conscience et aborde aussi la dimension spirituelle des psychédéliques, qui sont des outils d’exploration de l’esprit humain.
 
L’inestimable cadeau de Stanislav Grof à la communauté humaine, à la médecine, à la psychologie, aux différents mouvements religieux, est celui d’une confiance retrouvée dans le processus spontané de guérison du corps et de la psyché. Loin des élucubrations intellectuelles des chercheurs, médecins ou thérapeutes avides de reconnaissance, il nous présente le résultat d’expériences concrètes qui nous démontrent magistralement que nos corps et nos psychismes sont programmés pour la guérison. Les conflits non résolus, la rétention des forces de vie cherchant à s’exprimer par l’émotion ou le mouvement corporel, sont la source de toutes les maladies.
Une parole simple, visionnaire confirmant que tout est possible, que l’anormal n’existe pas, que chacun dispose d’un droit absolument imprescriptible à exister tel quel, sans avoir fait des années de psychanalyse et de travail sur soi. Tout comportement humain, fût-il intolérable pour la communauté et nécessitant d’être cadré, a sa raison d’être à des niveaux du psychisme qu’il n’est désormais plus possible de limiter à l’histoire personnelle et à l’inconscient freudien, mais qu’il nous faut étendre au domaine périnatal et au domaine transpersonnel de l’inconscient.
Le changement du monde commence par soi-même, l’écologie se fait d’abord à l’intérieur, et les états de conscience modifiés, nommés par Grof «holotropiques», semblent bien être un moyen privilégié d’y accéder si nous voulons vraiment la paix du monde.
En 1954, sous contrôle médical et animé d’une volonté scientifique, Aldous Huxley absorbe de la mescaline, alcaloïde actif du peyotl, ce cactus indien qui procure des visions colorées accompagnées de divers phénomènes psychologiques. Son but : ouvrir les « portes de la perception « , selon l’expression consacrée par William Blake. Une véritable introduction à la vie mystique.
 » L’homme connaît tant d’autres choses ; il ne se connaît pas lui-même. « 
Aldous Huxley

De 1990 à 1995, le docteur R Strassman, l’un des psychiatres américains parmi les plus éminents, a mené la plus grande recherche psychédélique jamais réalisée en expérimentant sur des dizaines de volontaires la mystérieuse « Molécule de l’esprit » : le D. M. T (di. méthyl-triptamine). Avec sincérité et une rigueur scientifique exceptionnelle, le docteur Strassman relate des dizaines de récits dont l’intensité, la profondeur et l’étrangeté sont réellement saisissantes d’autant plus que beaucoup d’entre eux se réfèrent au Bardo (état intermédiaire qui va de la mort à la prochaine naissance). Cet ouvrage est aux antipodes de la scolastique partisane et figée de la nomenklatura médicale. Les hypothèses avancées qu’il présente en irriteront plus d’un, mais personne ne restera insensible aux incroyables ouvertures qui se dégagent de ces recherches sur le cerveau humain et ses potentialités insoupçonnées. Le DMT est-il cette « molécule de l’esprit » en connection avec la fameuse glande pinéale, considérée par les Hindous comme le lieu du septième Chakra et par Descartes comme le siège de l’esprit ? Une remarquable étude aux frontières de la connaissance.

En vous souhaitant une agréable lecture ❤
 
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